Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Dragage pilote de restauration des écosystèmes lagunaires de l’aire communautaire de conservation de la biodiversité de la Bouche du Roy, une composante du Programme intercommunal de réhabilitation du lac Ahémé et ses chenaux (PIRA), les parties prenantes (IUCN, ADELAC et ECOBENIN) ont, vendredi 30 novembre 2018 au ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable, présenté les résultats d’une mission d’étude opérationnelle.
Partager avec le Ministre José TONATO les premières conclusions de la mission pour recueillir ses orientations afin de savoir comment poursuivre les échanges avec la partie hollandaise. C’est l’objectif de la rencontre entre le Ministre José TONATO et les parties prenantes du projet.
A l’occasion, Martin GBEDEY, Directeur de l’Agence de développement du lac Ahémé et ses chenaux a rappelé les missions effectuées en avril et récemment sur le terrain dans le cadre du dragage pilote de restauration des écosystèmes lagunaires de l’aire communautaire de conservation de la biodiversité de la Bouche du Roy. Les options techniques et financières de la récente mission conduite depuis trois jours par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), ECOBENIN et ADELAC ont été présentées au Ministre TONATO. Pour sa part, Eveline TRINES, a rassuré qu’ils travailleront de concert avec les populations, et que le dragage se fera dans les règles de l’art.
Restaurer la dynamique du fleuve Mono
Très heureux de la démarche des parties prenantes du projet, José TONATO, Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable souhaite qu’il y ait une synergie d’actions avec le projet West Africa Coastral Areas (WACA), en vue du démarrage d’un dragage pilote et expérimental. Il leur a promis toute la disponibilité du gouvernement à les accompagner.
Pour rappel, le projet Dragage pilote de restauration des écosystèmes lagunaires de l’aire communautaire de conservation de la biodiversité de la Bouche du Roy vise à restaurer la dynamique du fleuve Mono, les lagunes de Grand-Popo et de Ouidah, le lac Ahémé et le chenal Aho. Au surplus, le préservation de l’environnement. A terme, tous les systèmes hydrauliques reprendront leur fonctionnement normal, ce qui engendra une reproduction rapide et croissante des poissons, un développement certain des zones de mangroves, etc.
La Direction de la Promotion de l’Ecocitoyenneté