A la faveur d’une cérémonie fort simple, Constant Godjo, représentant du ministre du Cadre de vie et du développement durable a officiellement lancé, mercredi 21 novembre dernier à Cotonou, les activités du projet de renforcement des capacités nationales pour une meilleure gestion des conventions relatives à l’environnement en lien avec les ODD et la mise en place d’un système d’informations environnementales.
Une nouvelle marche du processus de gouvernance améliorée des conventions sur l’environnement vient d’être franchie. Cette nouvelle marche donne naissance au projet de renforcement des capacités nationales pour une meilleure gestion des conventions relatives à l’environnement en lien avec les ODD et la mise en place d’un système d’informations environnementales, dont les activités ont été lancées mercredi dernier. D’un coût global d’un million quatre cent cinquante mille dollars US, le projet va durer trois ans.
À l’occasion, Ibila Djibril, coordonnateur du projet de renforcement des capacités nationales a indiqué qu’au regard transversal du ministère du Cadre de vie et du développement durable, il sied de mettre en œuvre ce projet, pour plus d’efficacité dans l’action. Pour sa part, Nicholas Mutiso, représentant du Programme des Nations unies a salué les efforts que fournit le Bénin dans la préservation de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie, avant d’assurer de l’accompagnement constant du PNUE et du Fonds pour l’environnement vert au projet.
Véritable levier de gestion efficace
Dans son discours, Constant Godjo, représentant du ministre du Cadre de vie et du développement durable, a fait savoir que le Bénin ne profite pas suffisamment des opportunités offertes par les conventions et accords sur l’environnement. En cause, plusieurs facteurs notamment un manque de synergie d’intervention entre les différentes conventions qui traitent d’une même
thématique ; une relative inertie au niveau des acteurs chargés de la gestion des conventions ; un manque de coordination entre responsables de conventions ; l’absence de mécanisme de partage d’informations et mise à l’échelle des actions relatives à la mise en œuvre des conventions, etc. En conséquence, cette situation, a-t-il indiqué, « ne permet pas à notre pays de faire des accords multilatéraux sur l’environnement un véritable levier de gestion efficace des problèmes d’environnement et de mise en œuvre des ODD… »
In fine, Constant Godjo reste persuadé que le nouveau projet permettra de changer la donne.
Direction de la Promotion de l’Ecocitoyenneté