Dans le cadre de la mise en application de la loi n°2017-39 portant interdiction de la production, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables en République du Bénin, Modeste TOBOULA, Préfet du Littoral et Martin AÏNA-PEPIN, Directeur général de l’Environnement et du Climat représentant du Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable sont allés, vendredi 12 Octobre 2018, à la rencontre des femmes des marchés de Cotonou, en vue de les sensibiliser sur l’utilisation des sachets biodégradables.

Présenter les sachets biodégradables, sensibiliser sur leur utilisation et distribuer des échantillons gratuits. Tel est l’objectif que poursuit la campagne de sensibilisation des femmes des marchés de Cotonou. Au total, la délégation conjointe de la Préfecture de Cotonou et du Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable ont sillonné dix (10) marchés de la capitale économique du Bénin.
Au marché Ganhi où le top a été donné, Modeste TOBOULA, Préfet du Littoral et Martin AÏNA-PEPIN, Directeur général de l’Environnement et du Climat représentant du Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable ont, dans une démarche pédagogique, expliqué aux femmes que l’utilisation des sachets biodégradables s’avère indispensable pour la préservation de la santé et de l’environnement. D’ailleurs, ce même exercice a été fait dans les autres marchés de Cotonou.

« Le MCVDD s’occupe de la traçabilité »

« Le gouvernement est en train de faire des pas sérieux dans le sens de l’amélioration du cadre de vie des populations », a fait remarquer Modeste TOBOULA, qui appelle les populations à s’accommoder à l’utilisation des sachets biodégradables avant la phase répressive.
Pour sa part, Martin AÏNA-PEPIN a précisé le travail que le MCVDD fait avant la mise sur le marché des sachets biodégradables. « Le Ministère du Cadre de Vie, avant d’homologuer les sachets, a procédé à des tests de biodégradabilité dans plusieurs laboratoires et accompagne aussi tous les promoteurs qui mettent sur le territoire national des sachets biodégradables », a indiqué Martin AÏNA-PEPIN. Aussi, a-t-il rassuré de ce que le MCVDD s’occupe de la traçabilité. Il n’a pas manqué d’inviter les utilisateurs à n’acheter que les sachets biodégradables portant des marques de la société manufacturière ou commerciale.

La Direction de la Promotion de l’Ecocitoyenneté