Les parties prenantes du projet AQUATOX-Bénin s’activent, ce 9 novembre 2018 à Bénin royal hôtel à Cotonou, pour un workshop de clôture, en vue de profiter de l’expertise/expérience du panel de participants pour proposer aux décideurs des mesures atténuantes/mitigation des impacts observés. Autorités politico-administratives, chercheurs/universitaires, partenaires techniques et financiers, représentants d’ONG ou réseaux de la société civile actifs dans les domaines de l’agriculture durable et représentants de faîtières agricoles prennent part aux assises.
Partager les principaux résultats obtenus dans le cadre du projet AQUATOX-Bénin afin de profiter de l’expertise/expérience du panel de participants pour proposer aux décideurs des mesures atténuantes/mitigation des impacts observés. Tel est l’objectif général du workshop de clôture du projet AQUATOX-Bénin. De façon spécifique, il s’agit pour les participants de présenter les principaux résultats scientifiques du projet, de discuter des perspectives pour une meilleure gestion/utilisation des pesticides dans les bassins de productions agricoles du Bénin et de proposer, sur la base des réflexions participatives, des solutions efficaces pour accompagner l’élaboration des politiques de développement. Au menu des échanges : bal d’allocutions, présentation des résultats du projet suivie de débats.
«Si les performances du secteur agricole ces dernières années, semblent assez intéressantes, il est indispensable d’inscrire ces performances dans la durabilité ; durabilité qui passe non seulement par la préservation des sols, des écosystèmes aquatiques et de l’environnement en général mais aussi par la préservation de la santé des populations et la promotion d’un meilleur cadre de vie aux concitoyens », a indiqué Martin Pépin Aïna, Directeur Général de l’Environnement et du Climat représentant le ministre du Cadre de vie et du développement durable. Le MCVDD accompagne les scientifiques dans la recherche de données fiables ,exploitables par les agriculteurs et participe aussi à la dissémination des résultats puis l’encadrement des cotonculteurs afin de limiter les cas d’intoxication. Pour sa part, Lydie Glèlè, représentante du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a fait savoir qu’un manuel pratique de vulgarisation des acquis scientifiques du projet est en cours de finalisation au profit des producteurs et autres acteurs impliqués dans la gestion et l’utilisation des pesticides agricoles au Bénin.
Rédiger des notes de guidance
Au chapitre des résultats escomptés, il est à espérer que les participants prennent davantage conscience des risques écotoxicologiques et des risques pour la sécurité sanitaire des aliments liés aux pratiques phytosanitaires dans les bassins de productions agricoles, que le rôle et la responsabilité des acteurs impliqués soient élucidés et que des voies de remédiation prioritaires pour une production durable aussi bien dans les exploitations cotonnières que dans les retenues d’eau soient proposées. En clair, les conclusions du workshop de clôture du projet AQUATOX-Bénin permettront de rédiger des notes de guidance à l’endroit de tous les acteurs et des notes de politique à l’intention des décideurs (locaux et nationaux) et des partenaires techniques et financiers, en vue d’accompagner l’élaboration et la mise en œuvre de futurs politiques/programmes sectoriels de développement au Bénin. Il faut préciser à toutes fins utiles que le projet AQUATOX-Bénin a visé non seulement l’évaluation de la qualité sanitaire des poissons produits dans les retenues d’eau, mais aussi l’amélioration des capacités de contrôle/surveillance des contaminants dans le milieu naturel ainsi que des pratiques piscicoles et phytosanitaires et l’évaluation des risques pour les poissons, les producteurs et les consommateurs dans le bassin cotonnier béninois (les communes du département de l’Alibori, notamment Gogonou, Kandi et Banikora).
Direction de la Promotion de l’Ecocitoyenneté